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essai photographique / photographic essay

GRAVEL@

GRAVEL@

Série photographique (2019-23)

photographic essay

??????@ est une série photographique issue d’une recherche et création faite en collaboration avec le chorégraphe Fred Gravel autour de l’idée du point de vue dans la chorégraphie.

GRAVEL @ is a series of research and creation made in collaboration with Fred Gravel around the idea of point of view in choreography.

Au nombre de cinq (Centre Pierre-Peladeau, Circuit Est, Sala Rossa, Théâtre Maisonneuve…), ces recherches constituent le point de départ de l’expérimentation pour la création du film ?????? (??)????? et la projection architecturale ?????? @ ?? ??????.

Five of them (Centre Pierre-Peladeau, Circuit Est, Sala Rossa, Théâtre Maisonneuve…), these researches are the starting point of the experimentation for the creation of the film Gravel (re)Works (2023).

GRAVEL@ est un essai photographique composé de plus de 2000 images « en mouvement » capturées au cours de trois années de dialogue entre Fred Gravel, chorégraphe, et yako, photographe. Le projet prend les formes de projection architecturale, de film court, de série numérique ou d’exposition d’imprimés.

GRAVEL@ LE WILDER, une œuvre vidéo projetée, a été présentée en première mondiale sur la surface architecturale de 1 200 mètres carrés de l’édifice Wilder – Espace danse, à la Place des festivals de Montréal (Qc.). Une coproduction du Festival International du Film sur l’Art et du Quartier des spectacles.

À la fois documentaire et artistique, le film est le témoin de la recherche en studio* de Frédérick Gravel, qui a donné lieu au film GRAVEL(RE)WORKS, fruit de nombreuses conversations entre le chorégraphe et le photographe.

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GRAVEL@ is a photographic essay made up of over 2000 « moving » pictures captured over three years of dialogue between Fred Gravel, choreographer, and yako, photographer. The project takes the form of an architectural projection, a short film, a digital series or a print exhibition.

GRAVEL@ LE WILDER, a projected video work, had its world premiere on the 1,200-square-meter architectural surface of the Wilder Building – Espace danse, at the Place des festivals in Montreal (Tiohtiá:ke, Mooniyang, Qc.). A co-production of the Festival International du Film sur l’Art and the Quartier des spectacles.

Both documentary and artistic, the film bears witness to Frédérick Gravel’s studio research*, which gave rise to the film GRAVEL(RE)WORKS, the fruit of numerous conversations between choreographer and photographer.

* Centre Pierre-Peladeau, Circuit Est, Sala Rossa, Théâtre Maisonneuve…

CAPTER LE VIVANT

C’est par la photographie, l’interactivité et l’arrêt sur image que yako a entamé une réflexion sur le geste, sur ses traces dans l’image fixe ou animée et aux multiples flous que le mouvement, éclairé, renvoie sur un capteur.

Ne pas capturer, mais créer avec et autour de la caméra. La caméra à l’endroit même de la chorégraphie. Le dispositif, scénique, public et photographique, en fait partie. Il est présent et vivant, au même titre qu’un corps dansant. Il est mis en scène, il danse, il se laisse voir, déplacer. La caméra et la chorégraphie entrent en dialogue, laissant cours aux improvisations et aux commentaires.

yako remet en question le lieu, l’instant fugace, le présent et la réalité. C’est principalement avec la danse qu’il interroge cette réalité d’un art vivant qu’il tente d’imprimer sans le figer, dans des séries de petits films qui mêlent la chorégraphie et la photographie « en mouvement ». Il s’agit de placer le point de vue photo au centre du dispositif filmique dans lequel se trouve le danseur. Ils participent tous deux à l’écriture.

CAPTURING THE LIVING

Through photography, interactivity and freeze-framing, yako has begun to reflect on gesture, its traces in still or moving images, and the multiple blurs that movement, when illuminated, reflects on a sensor.

Not capturing, but creating with and around the camera. The camera at the very point of choreography. The stage, the audience and the camera are all part of it. It’s present and alive, just like a dancing body. It is staged, it dances, it lets itself be seen and moved. Camera and choreography enter into a dialogue, giving way to improvisation and commentary.

yako questions place, the fleeting moment, the present and reality. It’s mainly with dance that he interrogates this reality of a living art form, which he attempts to imprint without freezing, in series of short films that combine choreography and « moving » photography. The aim is to place the photographic point of view at the center of the filmic device in which the dancer finds himself. Both participate in the writing.

Rien n’aura eu lieu que le lieu
Stéphane Mallarmé, Un Coup de Dès

« Après avoir vu quelqu’uns de ses spectacles depuis 2010, je suis entré dans la grande salle de l’Usine C dans laquelle Fred Gravel répétait FEAR AND GREED en 2019. Il m’a permis d’entrer sur la scène. Il m’a laissé me déplacer, vraiment partout. À trois reprises, je l’ai mitraillé de mon petit GR et produit le cours métrage FEAR IN MOTION (2020) ».

— yako

C’est ainsi qu’a commencé cette période de recherche et création portée par la compagnie de danse DLD.

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Commande, Culture, Danse, Direction photo, Direction photo (DOP), Documentation, Featured, Fixes, Folio-foto, FOLIO-PRO, FOTO-VIDEO, In Motion Veritas, Installation, Photoclip, Portraits (fixes ou animés), Série

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